les grands casanovistes
- Les casanovistes précurseurs (avant 1950)
- Bernhard Marr (1856-1940)
- Baschet Armand (1829-1886)
- Charles Henry (1859-1926)
- Docteur Guède
- Edouard Maynial (1879-1966)
- Aldo Ravà (1879-1923)
- Raoul Vèze (1864-193?)
- Charles Samaran (1879-1982)
- Octave Uzanne (1851-1931)
- Edouard Maynial (1879-1966)
- Gugitz Gustav (1874-1964)
- Pierre Grellet (1882-1957)
- Les casanovistes entre 1950 et 1980
- Pierre Gruet (1917-2001)
- A. Hübscher (1912-1999)
- James Rives Childs (1893-1987)
- Francis L. Mars (1925-1995)
- Charles Samaran (1879-1982)
- Watzlawick Helmut
- Marco Leeflang
- les casanovistes depuis 1980
- Gérard Luciani
- Jean-Claude Hauc
- Gerard Lahouati
- Furio Luccichenti
- Marie-Françoise Luna
- Chantal Thomas
- Gillian Rees
- Tom Vitelli
- Alexandre Stroev
- Lydia flem
- Pablo Günther
- Stefano Feroci
- Louis-Jean André (1930-2017)
Les casanovistes précurseurs (avant 1950)
Ce fut la première génération dont les recherches et les travaux contribuèrent à l'édition de la Sirène. Ces précurseurs comme leurs successeurs étaient des passionnés du XVIIIeme siècle et Casanova leur donna l'occasion d'approndir leurs connaissances sur cette période précédant la révolution. Les mémoires de Casanova sont en effet une source d'informations précieuses sur la vie en Europe au XVIIIème siècle. Quand on consulte les biographies de ces casanovistes de la première heure on ne trouve aucune référence à Casanova. Je pense qu'ils avaient peur de se voir assimilés à un obsédé du sexe comme Casanova l'était perçu à cette époque. Depuis cette époque la place de Casanova dans notre morale a bien changé. Certains s'en servent, parfois avec talent pour se rappeler au bon souvenir de leur éditeur et commettre un ouvrage ou la paraphrase des mémoires prend une grande place.
Bernhard Marr (1856-1940)
Baschet Armand (1829-1886)
Charles Henry (1859-1926)
Docteur Guède
Edouard Maynial (1879-1966)
Ouvrages sur Casanova : Casanova en son temps
Aldo Ravà (1879-1923)
Raoul Vèze (1864-193?)
Traducteur de Lysistrata d’Aristophane
Le parc aux cerfs et les petites maisons galantes (1864)
Le Théâtre d'amour au 18e sìecle. Introd. et notes par B. de Villeneuve (1923)
Mignons Et Courtisanes Au Xvi Siècle...L'oeuvre libertine de l'Abbé de Voisenon de l'Académie Française
Théâtre érotique français au XVIIIe siècle
Charles Samaran (1879-1982)
Octave Uzanne (1851-1931)
Edouard Maynial (1879-1966)
A aussi traduit de l'italien en français. D'ou la traduction des lettres de femmes à Casanova cataloguées pare Aldo Ravà.
Gugitz Gustav (1874-1964)
Pierre Grellet (1882-1957)
Les casanovistes entre 1950 et 1980
Pierre Gruet (1917-2001)
Nous avons fait sa connaissance à Venise, dans le petit palais Vendramin de la Giudecca situé au bord du bacino S. Marco, vis-à-vis du palazzo ducale et de la piazzetta, qu'il avait acheté en 1972. Ce grand négociant *retraité' avait découvert par hasard les mémoires de Casanova et ressenti une affinité profonde avec cet aventurier d'une autre époque, comme lui bâtisseur de sa propre fortune, comme lui attiré par les opportunités hasardeuses, comme lui jamais content d'une situation acquise et trop tranquille. Il nous parlait rarement de son passé et de ses affaires personnelles – on savait de quelques remarques que son père avait été ingénieur d'irrigation en Turquie, que ses parents devaient affronter beaucoup de difficultés matérielles après leur retour en France, qu'il avait profité d'une éducation classique dans un internat provençal, qu'il avait été pilote de chasse pendant la guerre, qu'il avait travaillé au Maroc, qu'il avait fait fortune après la guerre mondiale comme négociant transitaire. Dans sa belle demeure dans les Yvelines, à mi-chemin entre Paris et Chartres, il avait lancé un élevage de faisans et était fier de s'appeler 'aviculteur'. Au cours des années les faisans disparaissaient, proie des lions du parc animalier voisin de Thoiry auxquels ils rendirent des visites imprudentes. Son esprit d'aventures se manifesta aussi dans d'autres entreprises insolites – encouragé par ses contacts amicaux avec un collaborateur de l'ayatollah Khomeini (en exil dans un village voisin), il se rendit à Téhéran en pleine crise de pétrole qui suivit le renversement du régime du Shah pour négocier (en vain) l'achat de la cargaison d'un navire-citeme iranien.
Sa rencontre avec quelques 'anciens' du monde des casanovistes – Samaran, Childs, Mars – l'avaient incité à prendre en main le timon de la revue Casanova Gleanings, menacée alors dans son existence matérielle par la départ de son fondateur et éditeur Childs. Cette revue était depuis sa fondation (1958) l'unique lien international du groupe très éparpillé des érudits, amateurs et autres enthousiastes de Casanova qui oeuvraient à cette époque plutôt en marge du monde académique (encore très peu disposé à s'occuper de cette thématique). L'intention de Pierre Gruet allait bien au delà du sauvetage financier de la revue dont il confiait la direction à Francis Mars – il voulait créer dans son palais vénitien un véritable salon settecentesco réunissant une petite société de spécialistes de Casanova dans un cadre quasi familial. C'est ainsi qu'il accueillit à la Giudecca dans les années 1975 à 1981 pour quelques jours un groupe d'amis casanovistes, un cénacle de 'douze apôtres' comme il les appelait, qui profitaient de son hospitalité dans une ambiance de rêve. Chaque année, il ouvrit sa maison aussi au monde extérieur en organisant une réunion publique pendant laquelle fut attribué un prix annuel "Casanova" largement commenté dans la presse locale. Pierre Grues avait bien son propre intérêt de recherches – l'épisode de la nonne M.M. (v, son article "M.M. et les Anges de Murano", Casanova Gleanings xviii, 35-41, réimprimé dans l'édition Bouquins des mémoires de Casanova, vol. i, 1063-1069) – et défendait contre vents et marées son identification de M.M. avec Marina Morosini-Pestrin. Les Casanova Gleanings augmentèrent sous son mécénat leur volume, dans une présentation plus luxueuse. Il n'intervenait nullement dans la direction de la revue et se contentait d'encourager ses amis à poursuivre leurs recherches qu'il subventionna en cas de besoin. Il était lui-même un collectionneur passionné des oeuvres de Casanova, une collection précieuse mise à la disposition de ses amis et visiteurs. La bibliothèque du palais de la Giudecca fut enrichie par l'achat de microfilms tirés d'archives et les donations des casanovistes qui contribuaient ainsi à créer une documentation destinée à rivaliser celle de Childs (partie aux Etats-Unis); la pièce de résistance de la bibliothèque était le fac-similé du manuscrit des mémoires de Casanova, offert par le directeur de la maison Brockhaus. Pierre Gruet avait enregistré son salon vénitien comme fondation; Il fut son président mais ce titre n'entraîna aucune formalité
–Il fut toujours l'hôte privé, le pater familias de ses invités. Après des débuts prometteurs ses relations avec la société vénitienne entrèrent en zone de turbulences – d'abord accueilli à bras ouverts comme mécène (il aida à restaurer l'église du couvent S. Maria degli Angeli à Murano), des litiges juridiques avec une collaboratrice appartenant à la bonne société de la Serenissima lui créèrent maintes difficultés et lui fermèrent certaines portes, dont celle du patriarcato.
L'introduction d'un impôt spécial sur les grandes fortunes suite au changement politique en France (1981) incitèrent Pierre Gruet à quitter l'Europe. Le salon de la Giudecca ferma ses portes, le palais fut vendu à une duchesse anglaise (qui le céda plus tard aux propriétaires de l'hôtel voisin Cipriani), la documentation trouva un asile temporaire dans une autre résidence de Pierre Gruet, à Cannes, le fac-similé du manuscrit des mémoires fut rendu à ses propriétaires, la famille Brockhaus (Une partie de la documentation fut par la suite donnée par Gruet à la rédaction de l'Intermédiaire des casanovistes, à Genève. Quant au fac-similé du manuscrit des mémoires, celui-ci fut confié en 1998 par la maison Brockhaus au Musée Casanova à Eux, à l'occasion des fêtes du bicentenaire (et grâce aux interventions de Marco Leeflang». Ce n'est qu'après départ de Pierre Gruet que les casanovistes se rendirent compte de l'ampleur de son mécénat et de la perte qu'ils venaient de subir. Aucun membre du groupe ne fut capable d'assurer la publication des Casanova Gleanings qui cessèrent de paraître. Toutes les tentatives de trouver une autre institution publique ou privée qui pouvait servir d'hôte à des réunions de casanovistes échouèrent. Il fallait quatre années à quelques 'jeunes' rescapés du groupe de la Giudecca pour lancer une nouvelle revue, il fallait attendre quinze ans pour trouver l'occasion de se réunir entre casanovistes sous les auspices d'institutions universitaires qui commençaient alors à s'intéresser à Casanova.
Et Pierre Gruet pendant ce temps? Agé de 65 ans, il s'était lancé dans une nouvelle aventure, devenant éleveur aux fins fonds du Paraguay où il avait acheté une grande hacienda; pour surveiller son domaine et pour joindre la capitale il pilotait son propre avion. Cette vie audacieuse durait une dizaine d'années. Il se retira ensuite en France, reprenant de temps en temps contact avec quelques rares amis casanovistes qui retrouvèrent dans sa maison de Thoiry la même hospitalité familiale dont ils avaient profité à Venise. Selon sa devise il fallait changer de passion, de carrière et de demeure tous les dix ans. Il disait vrai car dix ans plus tard nous le perdions pour toujours.
A. Hübscher (1912-1999)
James Rives Childs (1893-1987)
Francis L. Mars (1925-1995)
par Helmut Watzlawick
Francis Mars, psychiatre de profession mais bibliographe dix-huitémiste par passion, avait rejoint les rangsdes casanovistes grâce à la rencontre fortuite avec J. Rives Childs qui s’était installé à Nice, en 1954, après avoir quitté le service diplomatique américain. Pour donner suite à sa bibliographie Casanoviana (1956), Childs avait lancé en 1958 sa revue annuelle Casanova Gleanings à laquelle Mars collabora dès 1959. En 1974, suite au retour de Childs aux Etats-Unis et à la cession de la revue à Pierre Gruet, Mars la responsabilité rédactionnelle jusqu'à la disparition des Gleanings, en 1980. Les nombreuses études qu'il publia pendant cette période se distinguaient par une grande rigueur, basée sur sa vaste connaissance de l'histoire littéraire des Lumières françaises et ses minutieuses recherches d'archives. Entouré des collaborateurs venant d'horizons très divers il réussit à maintenir ainsi la tradition de recherches scientifiques de Charles Samaran, ajoutant une nouvelle facette dans un domaine encore mystérieux pour la plupart des casanovistes, l'analyse bibliographique matérielle. S'il se fit connaître parmi les cercles des dix-huitiémistes en France et ailleurs, ce fut moins par ses travaux sur Casanova mais surtout par ses recherches sur Ange Goudar, sur Robert Challe (dont il fut le premier à réclamer la paternité du Militaire philosophe) et sur les éditeurs et imprimeurs des livres anonymes du 18è siècle. Les lecteurs des Casanova Gleanings ignoraient tout de sa véritable profession et des autres intérêts de cet érudit privé – l'histoire de l'art, l'histoire du Piémont et du comté de Nice, l'œuvre de Stendhal.
Tous ceux qui l'avaient fréquenté connaissaient et craignaient son caractère irascible, fougueux et méfiant, son impatience, son perfectionnisme nourri par une mémoire exceptionnelle et des connaissances encyclopédiques, son hostilité envers les 'feuilletonistes' et autres 'tricheurs du casanovisme', les critiques acerbes qu'il voua non seulement à certains casanovistes mais à bon nombre d'auteurs traitant d'autres sujets dans 'ses' domaines de recherche. La disparition de la fondation d'études casanovistes de la Giudecca (1981) qui entraîna celle des Gleanings fut une rupture très douloureuse pour Mars qui vivait d'un modeste revenu de travail partiel dans un cabinet médical et n'avait ni les ressources ni la force pour reprendre le fil de ses recherches et publications dans un autre cadre. Il se retira dans son appartement niçois et coupa presque tous ses liens avec ses anciens amis, collaborateurs et correspondants. Il ne quitta sa ville natale que pour passer quelques semaines dans sa thébaïde piémontaise, une cabane isolée dans les montagnes de la province de Cuneo. La mort de son épouse (1984) le plongeait encore plus dans la solitude et le silence; sa méfiance naturelle faisait place à une véritable manie de persécution.
Mars fut un précepteur précieux pour nos propres recherches et une source inépuisable d'informations bibliographiques. Mais il fut un aussi ami difficile auquel il allait pardonner son goût pour les polémiques et maints rites éruptions d'un tempérament orageux. Les journées passées en sa compagnie ressemblaient souvent à un parcours du combattant, qu'il s'agissait de ses disputes avec d'autres casanovistes, avec le personnel d'archives et de bibliothèques, avec ses voisins de palier ou encore des malheureux garçons d'un bistrot. Appartenant (dans les termes du prince de Ligne) ‘A un très petit nombre de personnes qui trouvent grâce devant lui', il nous fut possible de maintenir nos relations épistolaires et nos recherches communes sur Zannowich et Goudar au delà de la rupture de l'année 1981. Quand Mars fut informé de la création de l'Intermédiaire des casanovistes (1984), il en prit acte mais n'avait plus le courage de participer à cette nouvelle entreprise à laquelle il prédit un avenir difficile.
Notre dernière rencontre eut lieu en octobre 1988, à Nice, sept années après l'ultime réunion casanoviste dans le palais de Pierre Gruet, à la Giudecca. Mars sembla heureux de cette intrusion dans sa solitude et prit grand plaisir de servir de guide dans sa vieille ville de Nice et d'exhiber des dons insoupçonnés de cuisinier. Son appartement était rempli des milliers de livres et de manuscrits entassés sans ordre apparent sur les tables, les sièges, les lits et le sol, rendant difficile le moindre mouvement. Les résultats de quelques quarante de recherches sur les livres anonymes et sur les imprimeurs du 18e siècle étaient consignés sur d'innombrables cartes manuscrites conservées dans des boites à chaussures. Pendant les longues heures passées ensemble dans cette caverne d'Ali Baba, autour d'une surprenante bouteille d'un vieux cognac (héritage de son père), Mars parlait de sa famille, des sa carrière de psychiatre en Normandie et en Provence, de ses relations parfois difficiles avec Childs. Il était fier d'appartenir à une famille ancienne et de compter parmi ses ancêtres un marquis d'Antonelle et un duc de Fin-James. Néanmoins, ce jacobin moderne exalta aussi temps les faits sanglants de la Révolution française et le rôle de ses ancêtres dans les régicides de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Sa dernière lettre datait du mois de janvier 1990. Puis, plus aucune nouvelle. Toutes les tentatives de retrouver ses traces avec l'aide d'anciennes connaissances restèrent vaines. Des recherches entreprises sur place en 1994 confirmaient que Mars avait quitté son domicile trois années plus tôt sans laisser d'adresse; des rumeurs non vérifiables couraient au sujet de son décès en 1992 ou 1993, aussitôt réfutées par l'Etat civil de Nice. En 1996, la bibliothèque de Nice confirma la nouvelle de son décès mais ne pouvait préciser ni date ni lieu. Un libraire niçois fréquenté par Mars affirma qu'avant sa disparition notre ami aurait passé quelques temps en Angleterre ou aux Etats-Unis. Nos correspondances avec plusieurs institutions que Mars pouvait connaître dans ces pays resta sans résultat – il ne les avait pas contactées. Ce fut finalement notre collègue Jean-Claude Hauc qui découvrit l'acte de décès de Francis Mars (mort le 19 janvier 1995 à Nice) et qui trouva aussi d'autres informations sur les dernières années de sa vie. La rumeur d'un séjour en Angleterre trouva une explication inattendue – en 1991, Mars fut obligé de quitter son appartement et prit une chambre meublée dans un modeste hôtel niçois situé dans la Rue d'Angleterre, près de la gare. Il y arriva sous un nom d'emprunt, apparemment décidé de couper tous les ponts avec sa vie antérieure. Selon la gestionnaire de l'hôtel, il y vivait dans la plus grande indigence et n'avait chez lui ni livres, ni d'autres papiers. Il passait dans cet hôtel les dernières années de sa vie, sansdonner de ses nouvelles, sans demander de secours à ses anciens amis. Quatre ans plus tard il mourut à l'hôpital de l'avenue Victoria et fut enterré dans un des caveaux de sa famille, au petit cimetière de l'Ariane, au pied de la grande nécropole niçoise. Trois personnes seulement assistaient à ses funérailles; aucune inscription sur la pierre tombale nous rappelle son nom. La solitude accompagna Mars jusqu'au tombeau.
La destinée de sa grande bibliothèque reste un mystère que ni nos recherches ni celles de la Bibliothèque de Nice n'ont encore pu éclaircir. Nous avons retrouvé quelques-uns de ses Goudariana chez un vieux libraire niçois, ancien ami de Childs. Mais Mars a du se séparer de la plus grande partie de ses collections en 1991, quand il quitta son appartement. Les a-t-il cachées dans un grenier ou une cave ? Les a-t-il confiées à une personne qui ignorait leur importance pour les chercheurs ? Les a-t-il abandonnées à une déchetterie, dans son état découragé ? Il est fort à craindre que sa précieuse documentation de recherches, ses collections de manuscrits, d'ouvrages historiques et de livres rarissimes soient perdues pour toujours.
QUELQUES REPÊRES THÊMATIQUES DES TRAVAUX DE FRANCIS MARS (1): sur Ange Goudar
– 'Ange Gondar, cet inconnu (1708-1791) - essai bio-bibliographique sur un aventurier polygraphe du XVIIIme siècle', Casanova Gleanings ix (1966)
– 'Addenda' de la bibliographie de Gondar, Casanova Gleanings x (1967), xi (1968) et xiv (1971)
–'Du nouveau sur Ange Gouda', Casanova Gleanings six (1976)
–'Encore Ange Gondar', Casanova Gleanings xxiii (1980)
sur le comte de Lamberg
– 'Essai d'une bibliographie de Max. Lamberg', Casanova Gleanings viii (1965)
sur Robert Challe:
–'Avec Casanova à la poursuite du Militaire philosophe - une conjecture raisonnée: Robert Challe, Casanova Gleanings xvii (1974)
sur Urbain-Philippe Salmon:
– 'Un savant angevin de l'époque révolutionnaire, Urbain-Philippe Salmon (1768-1805), médecin militaire, géologue et ami de Stendhal' (avec J. Théodoridès), Comptes Rendus du 93e congrès national des sociétés savantes (Tours 1968).
– (1) Il s'agit d'un choix de sa bibliographie. Pour des listes plus complètes consulter Quick guide 2002 in the Casanoviana bibliographie de Marco Leeflang et ['Index of the review ‘Casanoviana Gleanings (2001). Ces listes ne viennent pas compte des articles sur des thèmes de psychiatrie publiés dans 1a presse médicale.
Charles Samaran (1879-1982)
Watzlawick Helmut
Hemut Watzlawick a aussi découvert dans les archives de Venise le certificat de baptême de Zanetta Casanova.
Avec Furio luccichenti, Marco Leeflang et Françoise Luna il a assuré l'édition pendant 23 ans de la revue "L'intermédiaire des casanovistes"
On trouvera dans la Revue des deux Mondes une interview d'Helmut Watzlawick qui parle fort bien de Casanova : article à télécharger
Marco Leeflang
Son dernier ouvrage : Correspondance adressée à Bernhard Marr recesnse 550 lettres de Casanovistes ayant correspondu avec lui.
les casanovistes depuis 1980
Gérard Luciani
Jean-Claude Hauc
Ouvrages :
En 1998, Pascale Ammar-Khodja, directrice du magazine montpelliérain Reg'Arts, lui commande un article à l'occasion de la commémoration du bicentenaire de la mort du Vénitien. Jean-Claude Hauc choisit d'évoquer la belle Montpelliéraine qui croisa par trois fois la route de Casanova (à Londres, en 1763 ; à Leipzig, puis à Dresde, en 1766, où elle devint sa maîtresse ; et enfin à Montpellier, en 1769). À la suite de cette publication commence à se faire jour en lui le désir d'en apprendre davantage concernant l'origine de cette jeune femme que les casanovistes ne sont pas encore parvenus à identifier. Jean-Claude Hauc prend alors contact avec Helmut Watzlawick, directeur de L'intermédiaire des casanovistes (Genève), qui lui fournit quelques renseignements de première main, puis se lance dans un long travail de dépouillement d'archives à Montpellier et à Nîmes, et finit par découvrir la date du mariage de la belle Montpelliéraine (le 19 août 1756), son nom de jeune fille (Jeanne-Marie Rudavel), le nom de son époux marchand de vin et de simples à Montpellier (Vincent Latour), etc.
En 1999, le numéro XVI de L'intermédiaire des casanoviste publie sous le titre de « La belle Montpelliéraine – Essai d'identification » l'essentiel de ces travaux.
La même année, Jean-Claude Hauc publie dans Reg'Arts un article sur Ange Goudar, aventurier montpelliérain, complice de Casanova, qui va l'occuper pendant de longues années.
En 2004, Jean-Claude Hauc publie Ange Goudar. Un aventurier des Lumières chez Honoré Champion.
En 2006 Voyage de Casanova à travers la Catalogne, le Roussillon et le Languedoc (les presses du Languedos)
En 2009, Jean-Claude Hauc publie aux Éditions de Paris : Aventuriers et libertins au siècle des Lumières
Gerard Lahouati
(France Inter 6 mai 2013)
Furio Luccichenti
Marie-Françoise Luna
Professeur émérite de littérature française du XVIIIe siècle à l'Université de Grenoble III.
Ouvrages :
Casanova mémorialiste. Paris: Honoré Champion Éditeur, 1998.
Casanova à travers l'Europe. In: Dix-Huitième Siècle, Nr. 25. Reims, 1993.
Casanova Voyageur. In: Euphorion, vol. 79, Grenoble 1985.
Casanova, lecteur des guides touristiques. In: L'Intermédiaire des Casanovistes, Nr. 1. Genève 1984.
Casanova fin de siècle, textes du Colloque international de Grenoble 2002 réunis et présentés par M.-F. Luna.
Avec Gérard Lahouati, Furio Luccichenti, Alexandre Stroev et Helmut Watzawick elle a dirigé l'édition des mémoires de Casanova dans la Pléiade.
Chantal Thomas
est un écrivain et une universitaire française.
Elle obtient le prix Femina en 2002 pour son premier roman Les Adieux à la reine.
Spécialiste du XVIIIe siècle, en particulier de Sade et de Casanova, elle a enseigné dans plusieurs universités (États-Unis, France) et est directrice de recherche au CNRS.
Elle est une des présidents d’honneur du prix Marguerite-Duras et officier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Elle obtient le prix Roger-Caillois 20141.
1985 : Casanova, Un voyage libertin, Paris, Éditions Denoël. Folio no 312
Gillian Rees
Vit à Eastbourne, dans le Sussex. Spécialiste du séjour londonien de Casanova (1763-1764), elle a publié en anglais des nombreux textes dans L'intermédiaire des casanovistes sur Zanettta Casanova (XIII, 1996), Milord Montagu (XIV, 1997), Lord Pembroke (XV, 1998), Sophie Pompeati, fille prétendue de Casanova (XXII, 2005) ou la célèbre maison de plaisir Carlisle House (XXVI, 2009).
Tom Vitelli
Correspondant américain de L'intermédiaire des cavanovistes. Vit à Salt Lake City et écrit en anglais. Il a publié de nombreux textes parmi lesquels une étude sur l'humour chez Casanova (XV, 1998), ainsi qu'une remarquable Casanova's Genealogy: Record in Parma réalisée à partir des archives des Mormons (XXI, 2004).
Alexandre Stroev
Originaire de Russie, Alexandre Stroev fait ses études à la faculté des Lettres de l'université dÉtat de Moscou où il obtient son doctorat et soutient une thèse sur La typologie des genres romanesques et le roman français des Lumières. En 1990, il s'occupe de l'édition russe de l'Histoire de ma vie. Après un passage en tant que professeur invité à l'Université Paul Valéry de Montpellier, il intègre le Département de Littérature générale et comparée de l'Université Paris 3 Sorbonne dont il est aujourd'hui Directeur. Il a publié plusieurs textes dans L'intermédiaire des casanovistes ainsi qu'un ouvrage essentiel, Les aventuriers des Lumières (PUF, 1997). Alexandre Stroev est en outre l'un des spécialistes des rapports entretenus par Casanova avec la franc-maçonnerie.
Lydia flem
L'homme qui aimait vraiment les femmes.
Pablo Günther
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Stefano Feroci
Stefano Feroci, né a Florence, casanoviste, a collaboré avec la revue "L'Intermediaire des casanovistes" et est l’auteur des deux livres, riches de recherches inédites sur les séjours de Casanova en Toscane et à Milan..., et, avec Furio Luccichnti, est aussi l’auteur d'un essaye sur "Teresa-Bellino".
Louis-Jean André (1930-2017)
Médecin, directeur de l'Institut de médecine tropicale de 1988 à 2003. Président de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres d'Aix-en-Provence.
Il est l'auteur d'Aix au temps de Paul Arbaud (2012), mais a également publié plusieurs textes dans L'intermédiaire des casanovistes parmi lesquels un brillant essai d'identification d'Henriette, la maîtresse aixoise de Casanova : Sous le masque d'Anne Adélaïde de Gueidan (XIII, 1996).
Légende du tableau: Adélaïde de Gueidan et sa soeur cadette au clavecin. Musée Granet, Aix-en-Provence.